Avez-vous les épaules pour être entrepreneur(e) ? Voici la qualité numéro 1 à avoir et à développer pour faire de ce métier votre voie⎟ Talented Girls, conseils business et ondes positives pour les femmes entrepreneures ! www.talentedgirls.fr

Avez-vous les épaules pour être entrepreneur(e) ?

Je lis ici et là la liste des qualités à avoir pour être entrepreneur. Je pensais moi aussi qu’il en fallait toute une panoplie pour accomplir ses rêves de mener notre barque vers le succès.

Avez-vous les épaules pour être entrepreneur(e) ? Voici la qualité numéro 1 à avoir et à développer pour faire de ce métier votre voie⎟ Talented Girls, conseils business et ondes positives pour les femmes entrepreneures ! www.talentedgirls.fr

Et en y réfléchissant bien, je pense m’être trompée.

Je pense qu’il ne faut qu’une qualité pour entreprendre dans les règles de l’art.

Le courage.

À partir du moment où vous déciderez de devenir chef d’entreprise, vous allez commencer une traversée sans fin.

À la nage.

Et à contre-courant.

Personnellement, c’est à ce niveau de l’article que je prendrais les jambes à mon cou, abandonnant mes rêves au passage. Car voyez-vous, j’ai peur de l’eau. Je sais pourtant nager mais je déteste ça. J’ai une frousse incroyable d’un jour tomber dans l’eau et devoir nager pour toucher la terre ferme. Si j étais dans Koh Lanta, je serai éliminée dès la première seconde car je refuserais de nager pour atteindre l’île.

Pourtant de la nage, j’en fais depuis maintenant 3 ans. Et je suis devenue plutôt bonne dans la discipline du contre-courant.

Le travail d’entrepreneur n’est pas difficile en soi. C’est même un plaisir quand on est, comme moi, une assoiffée du challenge. Le travail d’entrepreneur n’est pas compliqué, au fond les tâches sont globalement les mêmes pour tous. Les étapes à traverser sont connues et vécues de tous.

La réelle difficulté d’un entrepreneur, c’est cette nage. Aller contre les choix, les remarques et opinions des autres. De son entourage, d’abord. Puis de son village : le voisin, le collègue du conjoint, le fils de la boulangère. Aller contre sa société, sa norme et ses idées reçues.

[icon name= »heart » class= » » unprefixed_class= » »] Lire : comment convaincre ses proches de soutenir son projet

Aller contre tous les bons conseils pas toujours pertinents des uns et des autres. Contre les influences négatives ou intrusives des opportunistes.

Vous devrez tenir le cap face aux tentations diverses et variées. Celle de faire comme les autres, celle de se comparer, de choisir un chemin qui n’est pas le sien.

Vous devrez résister à toutes ces envies de faire ce qui ne vous ressemble pas. Tomber dans la facilité, les raccourcis. Dire oui aux belles opportunités qui ne sont pas faites pour vous.

Vous devrez traverser des tempêtes, des coups durs, des échecs, des déceptions, des attaques, des détracteurs, des critiques.

Pire encore, vous devrez nager contre vous-même.

Contre vos démons, vos blocages, vos peurs, vos propres critiques, votre auto-sabotage.

[icon name= »heart » class= » » unprefixed_class= » »] Lire : flagrant délit d’auto-sabotage

Vous devrez résister à votre envie de laisser aller, de baisser les bras, de procrastiner.

Vous devrez affronter votre impatience, votre dispersion, cette fâcheuse tendance. Vous devrez résister à vos propres faiblesses, à votre envie de dire oui quand c’est non. À votre réflexe de dévalorisation.

Dès la première seconde où l’idée d’entreprendre effleurera votre esprit, vous rentrerez en état de lutte.

Vous devrez vous battre, non pas pour faire accepter votre rêve, mais pour accepter que ce rêve est le vôtre. Et que vous devez faire tout ce qui est en votre pouvoir pour le rendre réalité.

Et cela demande un sacré courage.

La bonne nouvelle est que, malgré ma phobie des sports aquatiques, j’ai déjà traversé 3 océans. Chaque nage aura duré un an. Et l’avantage, c’est que plus on nage, plus on est forte et résistante. Et moins les tempêtes et les courants sont effrayants.

Si vous avez un rêve mais que vous ne vous estimez pas assez courageuse, écoutez ceci :

La peur (de l’eau) n’est grande qu’avant de se jeter (à l’eau). Une fois que vous y êtes, vous n’avez plus d’autre choix (nager). Et vous êtes tellement concentrée sur ce que vous faites que la peur s’en va.

La peur de ne pas être courageuse n’existe qu’avant de vous lancer. Une fois que vous y êtes, vous n’avez pas d’autre choix que de développer votre courage.

À la question : avez-vous les épaules pour être entrepreneur(e) ? Ma réponse est oui.

Prenez votre courage à deux mains et, tel un muscle, commencez à le développer.

[bctt tweet= »Avez-vous les épaules pour être entrepreneur(e) ? »]

Racontez-moi

Depuis combien de temps nagez-vous ?

Ma mission : vous aider à mieux vous connaître et révéler vos talents pour créer un métier et une vie qui vous ressemblent. Pour cela, j'ai une boîte à outils de multipotentielle pleine à craquer pour faire votre portrait ensoleillé !

21 Comments

  • L'oeil de Cha

    C’est incroyable… Hier tout juste j’étais en plein crise de doute, de tout absolument tout ! et là comme par magie, mon petit miracle arrive, un article taillé sur mesure qui retranscrit exactement tout ce que j’ai sur le cœur depuis un moment, qui me rassure et me pousse donc à nager encore plus fort!

    Merci Anouk pour ce bel article et surtout longue vie à ton blog!

  • Claire

    Bonjour,
    Comme c’est juste tout ce que vous décrivez : nager contre « vos démons, vos blocages, vos peurs, vos propres critiques, votre auto-sabotage. »
    Et ceci en plus des commentaires de l’entourage !
    Je me retrouve vraiment dans votre article.
    Merci pour cet article qui donne du courage.

  • Aline - Boutique de créateurs

    Je nage dans cet océan depuis plus de deux ans et je continuerais à nager et à affronter les vents et les marrés tout en ayant confiance là où le vent me porte! 😉

  • Sandrine

    Je nage depuis 5 ans, d’abord dans le petit bassin, un petit peu tous les soirs et le w-e, puis un peu plus tous les jours, j’ai commencé à nager 1 jour sur deux il y a 2 ans 1/2 dans un bassin plus grand, à prendre goût à la compétition, à arriver de plus en plus vite au bord, au rivage, à développer les muscles de la confiance en soit, de la fierté de son produit. Et enfin, depuis un peu plus d’un an, je nage en solo, tous les jours, et ces muscles continuent de se développer. Même si des fois il y a un contre courant qui fait que c’est plus dur, que on est prise de doute et de l’envie d’arrêter… on regarde en arrière, tout ce chemin parcouru, et on continue, parce qu’on a pris goût à cette nage quotidienne, parce que quand même, ce serait con d’arrêter en si bon chemin !

    J’aime ça nager, j’aime me savoir libre d’aller là où j’ai envie d’aller maintenant.
    C’est une richesse incroyable cette liberté et donc j’en profite, parce que après tout je n’ai qu’une vie et c’est la mienne !

  • Manon Godard

    Cela me fait toujours beaucoup du bien de te lire, tu as toujours les bons mots 🙂 Lorsque l’on entreprend on est courageux, cela fait partie des choses que tu m’as apprises et que je n’oublie pas ! L’image du contre-courant est parfaite, car c’est exactement ça : aller contre les opinions de ses proches, ne pas suivre tous les conseils etc… Aujourd’hui mes proches et moi avons réussis à s’accorder, j’ai l’impression qu’à leur façon ils nagent dans mon sens, et ça fait un bien fou.
    Bon dimanche Anouk !

  • Marjolaine

    Comme toi Anouk, j’ai peur de l’eau. Et pourtant je m’y suis lancée en 2008.
    Depuis je nage et traverse des océans, des mers, à contre-courant mais en y croyant tous les jours et en affrontant mes peurs.
    J’ai traversé quelques tempêtes et échoué sur des rochers mais je suis toujours retournée dans l’eau. Parce que j’y crois et que je me sens libre d’aller où je veux aller.
    Parfois je fais de mauvaises rencontres mais cela me rend plus forte et courageuse. Souvent j’en fais de très belles qui m’aident à continuer.
    Quand je doute, que la fatigue se fait sentir, que le moral baisse, je rencontre un dauphin, un compagnon de nage qui m’aide à avancer et retrouver la motivation au plus profond de moi.
    Je suis heureuse d’avoir osé me jeter à l’eau et je continuerai à nager et muscler mes épaules pour vivre cette vie, ma vie !

    Merci Anouk pour cet article si juste !

  • Andréa

    Merci beaucoup Anouk pour ce bel article qui décrit absolument tout ce que toute entrepreneuse ressent . Les mots sont justes, vrais et touchants et sont une énergie de plus pour affronter les courants les plus coriaces;)
    Merci beaucoup pour ce regain de courage au travers de ces lignes.

  • Margaux - Oh et Puis

    Je suis tellement d’accord avec toi ! Il faut certes des qualités pour y arriver mais la passion et le courage sont indispensable. Et si on à déjà ça on peut y arriver car ca nous porte tellement loin, bien plus loin que les encouragements de nos proches, que les petites victoires matériels ou autre. Ne jamais baisser les bras. De toute manière, en général, quand on est entrepreneur dans l’âme on ne lache pas, on finit toujours pas revenir !

  • Stéphanie

    Quel bel article ! Je souffre de cette même phobie et pourtant, je suis en train d’entrer dans l’eau tout doucement (évitons le choc thermique tout de même !). C’est très rassurant de voir que d’autres sont dans la même situation, avec les mêmes craintes, les mêmes envies contradictoires, les mêmes réactions de défense, … Je suis sur le point de lancer mon blog (alleluia ! le bord de la piscine n’est plus si loin !) et le plus dur est … en fait tout est difficile !! lutter contre ses propres peurs, lutter contre celles que tous ceux qu’on aime projettent sur nous, lutter tout simplement et du coup ne pas partager ses espoirs, ses joies et ses doutes car au fond, qui les comprend ?

    Le jour est j’ai acheté mon nom de domaine, je me suis dit : ‘allez, le plongeoir, c’est fait. Next. Et sois consciente que la route va être longue et pleine d’embûches mais tu vas y arriver, tu vas traverser tout ça dignement et si ça ne marche pas, ce n’est pas la fin du monde parce que tu auras appris beaucoup dans ces eaux troubles’.

    Merci en tous cas d’avoir partagé si joliment : c’est un peu comme être sous l’eau et apercevoir la surface, ça donne du courage et de l’energie pour continuer le mouvement.

    Belle journée !

  • LEA - Life Emotion Art photography

    Ca fait longtemps que je suis ton blog maintenant, mais je n’ai jamais pris le temps de commenter et de te remercier. J’aime beaucoup tes articles, toujours justes, simples, bien écrits… ça fait du bien à lire!
    Et celui-ci est juste parfait! Alors merci et continue de nous inspirer par ta détermination et ce qu’on devine de ta joie de vivre et d’entreprendre! 🙂

  • emmelineetloula

    Personnellement, j’adore l’eau et j’ai même nagé à haut niveau. Donc l’eau, le contre-courant et l’apnée, même pas peur! Pire, j’adore ça!
    Et comme cette passion pour l’eau, je pense que j’ai toujours eu ce désir de travailler pour moi-même. Voilà maintenant un peu plus d’un an que j’ai officiellement plongé dans le grand bain de l’entrepreneuriat (à double activité) et je ne le regrette pas! J’aime ce plaisir de se lever, de se démener et de se féliciter, tout cela grâce à ses propres efforts.
    J’aimerais tellement savoir nager plus vite plus aller toujours plus loin…

  • La p'tite Bulle

    merci pour ton article!

  • Shanty

    Je me suis bien retrouvée dans ton article! Alterner les moments où l’on coule et les moments où l’on se découvre des muscles insoupçonnés, mais continuer à nager 🙂

    Let’s keep swimming forward! Merci pour ce bel article motivant!

    Bises d’une nageuse

  • guillaume yoga

    Bel article ! Très inspirant
    En le lisant je me suis souvenu que jusqu’à l’âge de 7-8 ans j’avais peur de l’eau. Ma prof de natation me terrorisait. Et puis j’ai appris tout seul, progressivement, l’été.. et l’eau est devenue mon élément. Pour entreprendre ça a été un peu pareil, quelques orteils dans l’eau pendant plusieurs années, dans le moyen bain, puis le grand bain depuis plus de 2 ans.
    Content de voir au travers les témoignages que les doutes sont toujours là par moment, que les pieds ne touchent pas toujours le fond, mais finalement, c’est ça qui fait qu’on se sent vivant non ?
    Amicalement

  • Téodora * Secrétariat.Heureux

    Merci Anouk pour ces mots tellement vrais et inspirants.
    Au-delà des courants opposés (entourage), il y a ceux avec des vents perturbateurs (reliés à soi). Ce qui n’était qu’une simple nage au départ devient vite multidisciplinaire. Et quel plaisir à chaque étape de se récompenser par une médaille olympique.

  • Céline

    Encore un énième merci pour ton article ! Je m’y retrouve sauf que moi, j’aime nager et même faire de la plongée 😉
    Sinon, je suis tellement d’accord avec ton concept de nage à contre-courant… et lire tes mots est réconfortant !
    Nous sommes avec mon mari, maintenant tous les 2 entrepreneurs et cela demande une grande cohésion et surtout une grande confiance dans l’avenir. Ne surtout pas écouter les peurs et les réflexions des autres, ne pas faire attention aux gros yeux affolés lorsque nous sortons de notre zone de confort et que nous persévérons dans certains projets parce que nous y croyons. Ce qui sort de la norme effraie !
    Le plus compliqué est probablement de gérer ces / ses moments de doutes et de se recentrer sur soi pour continuer à avancer ! Un long travail, mais heureusement nous sommes 2 à être dans la même dynamique et ça, ça vaut de l’or 🙂

  • g6k66

    Je me suis jetée à l’eau il y a tout juste 3 mois …. je suis tellement en proie au doute que lire votre article me met les larmes aux yeux …. je me retrouve tellement !!! MERCI pour ce bel encouragement. je commençais à boire la tasse mais là j’ai envie de reprendre la brasse et même d’apprendre le crawl !!!!

  • La Fiancée du Panda

    M E R C I Anouk pour cet article qui a résonne tout particulièrement en ce moment pour moi ! Voilà 3 ans que je nage à contre-courant, il y a eu beaucoup de succès, des déconvenues, des moments difficiles, des moments euphorisants… je n’ai jamais pensé abandonné pour autant. Mais il y a de vrais moments de découragements, où on tombe dans la tentation de se comparer aux autres, de se dire qu’on y arrivera jamais, et je trouve qu’on valorise trop souvent les réussites spectaculaires et « faciles » dans l’entreprenariat, en oubliant trop souvent de montrer aussi le versant plus sombre de l’entreprenariat (qui peut être une force aussi !). Alors MERCI pour cet article déculpabilisant et décomplexant, car oui, nager à contrecourant c’est dur, mais quelle satisfaction quand on atteint une petite île sur le chemin ;))

  • Ibou

    J’avoue que je ne nage pas encore Anou R.; mais je compte me lancer bientôt. Je vous suis depuis quelques temps et je lis vos articles avec beaucoup d’intérêts. Jamais je n’aurais cru qu’une fille pouvait m’inspirer à ce point et j’avoue que j’ai eu beaucoup de réticences au début parce que j’ai cru que c’était juste une fille qui s’adressait à ses semblables; mais quelque chose m’a dit que l’inspiration pouvait venir de n’importe qui. Et je n’ai vraiment pas regretté la suite des événements et je vous remercie énormément pour le travail énorme que vous abattez.
    Bien cordialement…votre fidèle lecteur!

  • Sao

    J’ai envie d’entreprendre. J’ai envie d’oser. Mais cette peur qui me bloque ! (Et en plus je nage mal, à MA manière, mais je nage). Je suis tombée sur ce post par hasard, mais ça confirme ce que je pensais déjà. Merci de nous rappeler qu’il s’agit de courage, qu’un petit pas suffit pour commencer. Trempons un pied dans l’eau, pas besoin de se jeter d’une falaise !

  • lyra

    Wow! C’est un article qui rassure et fait tellement chaud au coeur !
    Je viens même de créer un tableau pinterest Motivation exprès pour lui ; le genre d’article à lire et relire en cas de doute passager.
    Merci Anouk, merci d’être toi et d’être là.

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