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Comment j’ai créé mes deux entreprises – Partie 1

J’aimerais vous partager mon histoire. Vous raconter comment j’ai créé mes deux entreprises et les précieuses leçons que j’ai apprises en me lançant dans l’entrepreneuriat. Je veux vous présenter mon parcours et vous montrer qu’il n’y a pas de chemin parfait, que nous faisons toutes face aux mêmes doutes et aux mêmes obstacles. J’espère que cela vous encouragera à persévérer dans la réalisation de vos rêves. C’est parti, première partie !

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J’ai toujours voulu être chef d’entreprise. Depuis que je suis au collège, j’ai orienté mes études dans le but de devenir mon propre patron. Bac éco avec option chinois pour la stratégie internationale, classe préparatoire HEC, grande école de commerce. Puis le drame.

Notre premier cours d’entrepreneuriat et le prof explique que la qualité number one d’un entrepreneur, c’est son sens du contact. Cela m’a glacée. Je suis une introvertie. J’ai peur du contact. Je déteste me mettre en avant. Je déteste parler au téléphone. Je ne sais pas faire de la « petite conversation » et d’ailleurs je déteste ça. Je ne me sens à l’aise qu’en petit comité. Je n’ai pas le sens du contact. Je ne suis pas faite pour être entrepreneure.

Mon monde s’écroule et ma confiance en moi aussi.

Autour de moi, c’est comme si tout le monde savait exactement ce qu’il voulait faire de sa vie. Je me rendrai compte plus tard qu’il ne s’agissait que d’apparences.

Les premiers cours de comptabilité me plaisent. J’aime jouer avec les chiffres. Expert-comptable c’est bien payé et tu peux finir à ton compte. Et puis, maîtriser la compta, ce sera toujours utile si un jour je veux vraiment devenir entrepreneure. Je décide de prendre le parcours expertise comptable.

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En deuxième année, je me rends compte que ce parcours est bidon et que je n’apprends quasiment rien de comptable. Puis je tombe sur ce poster qui bouleverse mon existence. Je comprends alors que je n’ai qu’une seule vie et que j’ai intérêt à la vivre en faisant ce que j’aime.

Les premiers stages en entreprises démarrent et je ne sais pas vers quoi me diriger. Tous mes amis ne rêvent que de postuler dans les grandes entreprises, mais moi les grandes entreprises me font peur. Il y a un mélange de non-confiance en moi « jamais elles ne m’accepteront » et de non-attirance pour ces grandes structures impersonnelles.

Je me dirige donc vers les petites structures. 

Je cherche des petits cabinets d’experts comptables. Je postule à quelques uns sans grand résultat. Une nuit, vers une heure du matin, je vois une annonce pour un stage dans la rédaction web et le community management d’une start-up. L’offre me botte, moi qui suis passionnée par mon blog et par les réseaux sociaux. Je postule en un coup de poker : s’ils me répondent oui, je quitte la comptabilité à tout jamais.

Le lendemain matin, ils m’appellent pour un rendez-vous et je quittai le parcours expertise comptable pour un virage à 180 degrés : le webmarketing.

Les stages s’enchaînent et j’ai toujours cette peur envers les grandes entreprises. Mon manque de confiance me convainc que je ne suis pas assez bien pour elles. En réalité, elles n’étaient pas assez bien pour moi. Seules les petites structures me correspondaient vraiment pour leur défi entrepreneurial. Mais je ne le savais pas encore.

Finalement, j’avais une formation comptable mais des expériences dans la communication et le webmarketing. Logique sur laquelle on me demandait toujours des explications en entretien. Je répondais que je voulais créer mon entreprise et qu’il me fallait des compétences dans tous les domaines. C’était ma réponse naturelle, mais je n’avais pas suffisamment confiance en moi pour croire 100% de ce que je disais.

Grâce à mes stages, j’ai appris qu’il était possible de se lever heureuse de travailler. Ma mission était donc de chercher ce qui allait me rendre heureuse toute ma vie. Grossière erreur.

Mon problème à moi : je m’ennuie vite.

Ce qui me fait vibrer, c’est créer des projets. J’ai toujours eu, toute ma vie, des nouveaux projets sur lesquels travailler. Puis je me lasse, généralement car une idée naissante chasse la précédente et me renvoie vers une nouvelle quête. Comment trouver un métier qui m’épanouirait toute ma vie si je suis allergique à la routine ?

Je me dis alors que l’événementiel est peut-être ma voie. Car aucun projet ne se ressemble. Je pars donc seule en Australie étudier l’événementiel pendant un semestre. J’adore ça. Je décide de ne pas rentrer et de rester un an pour faire un stage dans ce domaine. Malheureusement, les stages n’existent pas en Australie, il faut donc que je me trouve un petit boulot pour vivre.

J’en trouve un parfait pour moi : photographe dans un aquarium. Sur place, j’apprends la photographie (ma deuxième passion) tout en affinant mon sens du contact. Je me découvre sociable, professionnelle et excellente vendeuse. Je prends alors confiance en moi. J’en apprends également sur le management à l’anglo-saxonne et sur l’importance de remercier et valoriser ses employés. J’observe attentivement et prends note.

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Je suis partie perdue et je reviens transformée de l’Australie. Une année incroyable seule avec moi-même à l’autre bout du monde, à repousser mes propres limites et à me révéler. Je crée alors Talented Girls, mon projet de magazine pour femmes de talents. L’esprit entrepreneurial australien me ramène vers ma passion première : je veux être entrepreneure. Je suis loin de tout et personne ne peut m’arrêter dans ma voie.

Mon chéri m’arrête. Net.

En me disant que le timing n’était pas bon et que nous ne pourrons jamais acheter notre maison (notre rêve) si je démarre une entreprise maintenant. Qu’il valait mieux mettre un peu de sous de côté avant de commencer. Je suis en grand dilemme. Je décide donc de commencer à préparer mon projet tranquillement et de chercher un peu d’expérience rémunératrice avant de me lancer.

À mon retour en France, c’est la dépression du globe-trotter. Je vous épargne les détails mais cette période fut très éprouvante. La lumière revient avec mon stage de fin d’études, dans l’événementiel. Dans une grande école de commerce.

Le stage commence le 1er juillet, et 20 jours plus tard, l’école ferme 3 semaines pour l’été. Je suis donc en vacances forcées. C’est là que sans le savoir, je vais créer ma première entreprise. Elle s’appelle Oh my Blog! Events. Et ma vie prend alors une tournure tant attendue inattendue.

 

La suite par ici ! Merci d’avoir lu cette première partie en entier 😉

 

[bctt tweet= »Comment j’ai créé mes deux entreprises – partie 1″]

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11 Comments

  • Chloé

    On veut savoir la suite !!!

  • Amélie

    Haha, c’est fou comme quoi, au final, tout se goupille parfaitement dans notre vie ! On se rends compte, à l’aube de l’ouverture de nos grands projets, que toutes les choses inutiles qu’on pensait avoir appris nous servent maintenant ! J’ai un parcours tout à fait chaotique aussi, et pourtant, là, maintenant, tout se rejoint parfaitement ! La magie de la vie probablement !

  • Julia

    Ma Anouk,

    Je savais que tu étais qqun d’exceptionnel, mais à te lire, je me retrouve, me voie actuellement dans mes interrogations, mes envies, mes rêves !!
    Tu es une source d’inspiration copine !!!
    Et tu es magnifique sur la photo, j’adore voir ta tête apparaître sur le blog 🙂

    J’ai hâte que tu nous partage la suite !!
    Bisous <3

  • may boheme

    Hola…

    Comme je me retrouve dans tes propos… surtout le coté je m’ennuie vite… A la différence que j’ai pas trop de problème de confiance en moi finalement pour ce qui est d’entreprendre. J’y crois en fait. Et si ça ne marche pas, au moins j’aurai essayé.
    C’est vraiment grisant, en effet, moi j’ai quitté un grand groupe, pour me concentrer sur mon projet du vivre heureuse dans mon « travail » qui est un plaisir. C’est assez grisant.

    J’avais lu une citation assez marquante, en gros cela disait ceci : Entrepreneur, c’est comme un type qui se jette d’une falaise sans parachute, et qui en vole, construit un avion de chasse…

    🙂

    Hate de lire la suite…

    A très bientôt

  • Dorothée

    Grave, la suite, la suite !

  • Marie-Maguelon

    Et oui, il faut s’écouter et suivre ses rêves ! J’ai toujours été créatrice, mon père bricole et crée avec le bois, même si il était RH! Ma maman cuisine très bien et ma grand-mère m’a appris à coudre, crocheter, tricoter… Bref, je m’ennuie vite aussi et mes créations étaient longtemps pour moi, nous, les amis, la famille…! Et puis cet été, même si l’idée était présente depuis un moment, j’ai démissionné ! J’ai 3 activités, responsable suivi-qualité, je crée et j’ai une boutique, un blog, et j’ai ouvert chez nous un Bed & Breakfast! Cela fait beaucoup et je décide de lâcher le job a mi-temps de responsable SQ!! Je ne vous dis pas l’angoisse mais la certitude qu’il faut que j’essaie! Je veux développer mon activité avec mes créations papier et textiles, je veux au moins avoir essayer! Tout le monde autour de moi me prend pour une dingue! Je cherche une activité d’appoint et je postule dans les mairies pour les TAP/NAP, et la je trouve 15 jours après ma dem. une mission, je vais lire des contes en maternelle! Trop heureuse et fière de ma nouvelle mission, bien plus gratifiante que l’autre, même si j’avais des supers collègues, je commence aujourd’hui! J’en sais pas de q.uoi sera fait demain et après demain, mais j’avance et j’y crois!! Oser, croire en ses rêves et s’écouter, c’est sans doute la solution pour certaines! Bravo a Anouk car, elle m’a permi de me dire que c’était possible, je l’ai rencontré à Lyon au cours d’un Oh M’y Blogs! Elle a la pêche et nous la donne, elle nous pousse Dan sons retranchements et franchement c’est cool! Car que peut il nous arriver?! Vivre ses rêves, c’est important, au moins on avance!

  • Margaux - Oh et Puis

    Je me retrouve assez quand tu parle d’évidence. J’ai toujours voulue être à mon compte. De mon côté c’est dans le créatif. A 15 ans je crée ma prmeière « marque » de bijoux puis de vêtement. Le succès n’est pas au rendez-vous mais l’expérience oui ! Je commence des études de mode et me dis que je serais styliste quelques années avant de lancer ma marque. Entre temps je découvre l’horreur du milieu de la mode, je ne m’y sens pas bien. Je plaque tous, deviens vendeuse et panique. Puis après un soucis de santé, je me retrouve sans boulot dans 1 mois et là je me dis que c’est ma chance, je tente de me lancer en freelance. Honnetement je n’ai pas encore de stabilité 5 mois après mais je me vois avancer et c’est génial !

  • Lely

    Wahou merci beaucoup Anouk pour ce partage. J’ai hâte de voir la partie 2 car je me retrouve dans ton parcours. Malheureusement je n’ai pas encore franchi le cap de quitter mon activité principale. 🙂
    Belle soirée à toi

  • Priscilla

    Comme je me retrouve dans ton discours … Je suis actuellement à un tournant de ma vie, je finis un (énième) stage également et je ne suis pas en phase. Je suis en phase seulement lorsque je gère mon blog et interviens auprès de la communauté. Je sais ce que je veux.
    Les parties « je m’ennuie vite » et « je veux être propriétaire » sont l’histoire de ma vie.
    Merci pour ce retour d’expérience !

  • Marion Love, Eat & Travel

    Bonjour Anouk et autres talentedgirls,

    Bravo de t’être lancée. Je me retrouve aussi dans une partie de ton ressenti sur « je m’ennuie vite ». J’ai très longtemps était « dans le rang » sans que cela me convienne et à 31 ans j’ai fini par me lancer et devenir « propriétaire de ma vie ». Je suis auto-entrepreneur dans la communication et photographie depuis février, tiens mon blog, et réalise des projets dans l’événementiel, en somme une vie bien remplie dans laquelle je m’envole souvent en voyage (dont l’Australie pendant quasiment 5 semaines pour revenir avec un projet photos et articles).

    J’ai hâte de lire la suite de ton aventure.

    Bonne continuation dans tous tes projets

    Marion

  • lamia41000

    Article au top, très motivant. Vraiment inspirant. Comme d’habitude finalement 🙂

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