interview aurélie nadège mimesis events entrepreneures talented girls

Aurélie et Nadège de Mimesis Events nous racontent leur histoire !

Aurélie et Nadège forment un duo de choc ! Leur rêve : faire plaisir aux gens en leur organisant des événements à leur image ! De la soirée d’entreprise à la cérémonie laïque, elles savent tout faire et avec brio ! J’ai eu la chance de travailler de près ou de loin avec ce duo de Mimesis Events et je peux vous dire que ce sont de vraies Talented Girls ! Une amitié solide et de super pouvoirs, que demander de plus ?  Merci pour ce beau partage Aurélie et Nadège !

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Bonjour Aurélie et Nadège, parlez-nous un peu de vous !

Aurélie : J’ai eu un parcours qui a fonctionné au coup de cœur car, en grande curieuse, impossible pour moi de choisir UNE voie. J’ai donc fait un BAC ES pour pouvoir faire de l’histoire géo et de l’économie pour mieux comprendre la société. Ensuite, j’ai fait une filière de psychologie à la fac en me spécialisant tout d’abord dans la linguistique puis son application dans l’informatique. J’ai été plongée dans la vie active dès mes 17 ans pour le plaisir d’être confrontée à la vraie vie et acquérir une indépendance : animatrice de jeunes enfants en centre de loisirs et en colonie, télévendeuse, hôtesse de caisse, prof de maths à domicile, puis les stages et les jobs dans mon domaine d’étude.

J’avais trouvé mon emploi dans une start-up alors même que finissais mes études. J’ai donc enchainé pendant 8 ans dans cette société à développer des agents virtuels intelligents. Dans une start-up, on peut toucher à tout et c’est génial. J’ai grandi en même temps que la société et je suis devenue chef du service de linguistique. J’ai pu manager et découvrir la gestion. Je m’occupais aussi d’événements internes : plan d’intégration et de formation des nouveaux arrivants, team building, fêtes de fin d’années… C’est cette multitude de tâches et de découvertes qui m’ont plues ! C’est pourquoi, à la naissance de mon deuxième enfant, alors que je prenais un congé parental, il était inconcevable pour moi de ne pas assouvir ma quête de savoir : je me suis lancée dans une formation de wedding planner ! Je voulais apprendre à faire quelque chose d’utile, qui changerait la vie des gens et leur apporterait du bonheur.

Nadège : On peut dire que mon parcours est aussi atypique. Scientifique dans l’âme, après un bac S je me suis orientée naturellement vers une licence de chimie pour devenir ingénieur chimiste. Seulement l’éventualité de passer ma journée dans un laboratoire pour faire des analyses ne m’enchantait pas. Une envie de côtoyer du monde, de discuter, d’échanger est venue à moi et voilà comment je me suis retrouvée dans une école de management en alternance. Un stage de fin d’année dans une start-up fut mon expérience exceptionnelle.

J’ai côtoyé pendant 8 ans une équipe pleine de motivation. J’ai pu développer mes compétences et confirmer mon tempérament de commercial. Un vrai boulot pour moi ! J’ai eu beaucoup de chance de tomber dans cette société où l’entrepreneuriat, la responsabilité et l’initiative étaient les maîtres mots. Nous avions tous à cœur de performer dans nos tâches et de représenter la société le mieux possible. Un produit qui me plaisait, une équipe compétente, un apprentissage de tous les instants.

Après 8 ans, vient la remise en question du changement de poste : pour essayer quelque chose de nouveau, parfaire ses compétences et en développer de nouvelles. Malheureusement, ce changement n’a pas été à la hauteur de mes attentes. Je sentais qu’un tournant devait se faire dans ma vie pour pouvoir m’accomplir complètement ! Travailler dans une petite structure offre de multiples possibilités et cela me manquait. Dans cette société, j’avais pu toucher à l’organisation de salons et d’événements internes. Cette dimension du travail me plaisait énormément.

Une envie latente de faire plaisir aux gens … mais comment ? En étant l’organisatrice des moments clés de leur vie et bien voilà ! Un appel avec Aurélie :  » une formation de wedding planner … oui ça m’intéresse !  » et c’était parti, ma vie était en train de changer !

Quand et pourquoi avez-vous décidé de vous lancer dans l’entrepreneuriat ? Comment furent vos débuts ?

Aurélie : Cette quête d’indépendance, le désir de faire par moi-même, je l’ai toujours eue mais jamais je n’avais osé imaginer sauter le pas, et y arriver en plus ! Après la vente de la société où j’étais salariée à une multi-nationale, je me suis sentie inutile. Mes compétences étaient en sommeil dans une structure tentaculaire où personne ne se connaissait. C’est là que j’ai appelé Nadège 🙂

Nadège : j’ai toujours été très indépendante dans mon travail car en tant que commercial vous avez la charge de gérer vos propres comptes, vos rendez-vous, vos journées … seul le résultat compte !

J’ai toujours dit que monter ma société ne m’intéressait pas. Je n’avais absolument pas envie d’avoir à prendre de grosses décisions dans la gestion d’une société. Seulement, il s’avère que pour faire ce que j’avais envie de faire, avec le passé universitaire et professionnel que j’avais, la seule solution était de monter cette société. Par contre, mon désir de partager mes expériences était essentiel et être seule n’avait absolument aucun sens. C’est la raison pour laquelle j’ai rapidement décroché quand Aurélie m’a appelée. Une même envie au même moment, ça ne pouvait que marcher.

Aurélie et Nadège : Nous nous sommes laissées l’été pour réfléchir puis nous nous sommes lancées à 200%. En étant 2, nous pouvons abattre beaucoup de travail mais monter la structure de l’entreprise a été compliqué. Combien de fois nous a-t-on dit qu’on signait l’arrêt de mort de notre amitié ! Nous nous sommes faites accompagner en couveuse d’entreprise pour avoir un cadre, un soutien et nous laisser le temps de consolider notre entreprise d’un point de vue juridique et structurel.

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 Vivez-vous actuellement de votre entreprise ?

Aurélie et Nadège : Nous n’avons pas besoin d’en vivre pour le moment car nous touchons l’argent de pôle emploi. Ainsi, tout l’argent gagné est réinjecté. Cependant, dès janvier, nous allons voler de nos propres ailes. Nous pourrons nous rémunérer un peu si nous continuons sur notre lancée.

Qu’est-ce qui est le plus difficile pour vous dans ce métier ? Comment arrivez-vous à surmonter ces difficultés ?

Aurélie : Le plus difficile pour moi est de sentir que nous sommes sans cesse en mode prospection active. Je ne suis pas du tout commerciale à la base. Heureusement, Nadège me forme et me coache. Avant, je me rendais malade à chaque rendez-vous avec un prospect ou lors des salons. Maintenant je sens que suis prête, je me sens plus solide.

Nadège : le plus difficile pour moi, bizarrement, est que chaque événement est unique. À chaque dernière ligne droite d’un évènement, un sentiment de nostalgie s’empare de moi : une fois l’événement terminé, on passera à autre chose. Une organisation, des liens créés, du temps passé pour un moment donné… et faire le maximum pour sa réussite.

Pour surmonter ce sentiment de nostalgie, je me dis que chaque événement est remplacé par un nouvel événement. C’est ce qui fait que la société et mon moral peuvent tenir debout.

Qu’est-ce que vous préférez dans votre métier ?

Aurélie : Ce que je préfère, c’est de devoir être touche-à-tout : officiante de cérémonie laïque, bricoleuse, blogueuse, commerciale, comptable, chef de projet, psy… On ne s’ennuie jamais, on apprend tous les jours, et en plus je travaille avec ma très chère amie.

Nadège : Ce que j’adore c’est d’être dans les petits papiers de nos clients. Être une petite souris dans les coulisses, voir se monter le projet jusqu’à sa finalité. Je suis très souvent ravie du rendu et satisfaite d’avoir pu rendre heureux les gens !

J’aime également pouvoir gérer toutes les coordinations avec mon amie Aurélie ! Nous devons parfois nous séparer car il nous arrive d’avoir plusieurs événements en même temps. Mais c’est plus agréable de partager ce moment d’accomplissement ensemble. C’est d’ailleurs ce que je lui dis très souvent : il a fallu que nous montions notre société pour que nous puissions enfin sortir le soir toutes les deux !

Avez-vous une anecdote à nous faire partager ?

Aurélie : Nous faisons souvent des rendez-vous ensemble, Nadège et moi. Que ce soit à la banque, avec des partenaires ou des clients, nos interlocuteurs sont étonnés de notre complicité et notre complémentarité. Plus qu’un couple, nous sommes parfois comme sœurs jumelles : on se comprend d’un regard, on peut finir la phrase de l’autre et on peut faire la même blague moisie en même temps. Nous avons donc déjà été affublées de surnoms très mignons : Cousmous, Tic et Tac, Minus et Cortex …

Nadège : ( rires) rien à ajouter !

Comment parvenez-vous à gérer votre temps entre votre famille/vie privée et vie professionnelle ? Des astuces à partager avec nos lectrices ?

Aurélie : Ma vie privée est très prenante car je suis maman et l’un de mes enfants est porteur de handicap. Je dois donc jongler avec des plannings très chargés et mes nuits sont très courtes et agitées. Heureusement, d’une part, je suis très bien entourée par ma famille et mon chéri, et d’autre part, Nadège comprend ma problématique et ne me met pas de pression supplémentaire en m’imposant des plannings impossibles. Garder un équilibre entre vie privée et vie professionnelle reste un sport précaire, et cela demande une attention permanente. Pour que ça marche, il faut veiller à garder un maximum de plaisir dans tout ce que l’on fait.

Nadège : Ma vie professionnelle prend une grande partie de mon temps. Sans enfants, j’ai la chance de pouvoir encore me gérer seule. Je mets toutes les chances de mon côté pour que notre société prospère. L’avantage de travailler dans l’évènementiel est de pouvoir être souvent invitée mais c’est généralement le soir… et là je me rends compte que ne pas avoir d’enfants, c’est plus facile à gérer.

J’attends que les enfants d’Aurélie grandissent suffisamment pour garder mes futur-miens !

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Comment c’est une journée typique, pour vous ?

Aurélie : Pas de journée typique chez nous ! Pour te répondre, je listerai seulement les ingrédients d’une journée, les dosages et les assemblages changent tous les jours : une dose de sport (danse, course ou yoga), des enfants à préparer à l’école, de la route, des rendez-vous, des soirées réseaux ou clients, des heures devant mon écran, des rendez-vous médicaux, des devoirs, un peu de pomponnage, du ménage et des discussions/tchats avec mes proches.

Nadège : Quelques rituels pour commencer une bonne journée :

  • Un réveil – pas aux aurores pour moi, je ne suis pas du matin- disons entre 7h00 et 8h30. Oui la plage est large 😉
  • Un petit déjeuner avec la main droite en train d’allumer le PC pour faire un tour dans les mails, si urgence il y a !

Ce que je fais tout le temps, c’est un tour dans l’agenda, la veille, pour être sûre d’être bien calée et au taquet pour le lendemain. Ensuite une petite to do liste pour la journée comme trame de base et gérer les imprévus …

La petite douche de 10h pour remplacer la pause café de l’époque. Il est essentiel de faire comme si on allait bosser à l’extérieur. Je ne peux également pas passer une journée sans sortir alors soit c’est RDV et là je suis servie en déplacement, soit c’est une balade utile pour repérer ou acheter des choses pour Mimesis. En mode recherche d’inspiration tout le temps !

Quelles sont les 3 ressources (sites, applis, livres) qui ont changé votre vie d’entrepreneure ?

Pour nous, le challenge est principalement de trouver des façons de travailler à distance de manière collaborative. Nous utilisons les clouds et autres outils de gestion connectés.

Si vous l’aviez su plus tôt, quelle erreur auriez-vous préféré éviter ?

AC : Pour le moment, rien de ce que nous avons vécu ne mériterait d’être évité. Il ne nous est rien arrivé de dramatique et si, parfois, certains choix n’ont pas été les plus judicieux, il fallait tout de même les faire pour apprendre à faire mieux ou différemment ensuite.

NM : Tout arrive pour une raison. Je ne suis pas certaine qu’il y ait des choses à éviter. Chaque chose que nous avons entreprise m’a personnellement appris. Ces heures passées à chercher le meilleur statut juridique pour notre société, des tableaux dans tous les sens qui aujourd’hui ne servent à rien … ont permis de parfaire au moins ma culture générale sur le thème.

Quels conseils pourriez-vous donner à quelqu’un qui veut se lancer ?

Aurélie : ECOUTER ! Écouter les gens et essayer de les comprendre. Certes tout n’est pas bon à prendre, mais il y a du bon à prendre partout. On vous dit de ne pas vous lancer : essayez de comprendre pourquoi et vous aurez un bon axe de travail pour pouvoir les faire mentir 🙂 Ecouter ses prestataires pour former une équipe de choc, écouter ses clients pour être sur la même longueur d’onde…

Nadège : NE PAS ECOUTER ! Ne pas se remettre en questions systématiquement parce qu’on vous dit que monter une société entre amies signe la fin de votre amitié… Ne pas écouter les gens dire «  ah bon, tu prends des vacances alors que tu montes ta boite ? » ET OUIIIIII ! Parce que je veux pouvoir me rendre compte maintenant si c’est jouable, et pas dans 10 ans.

Evidement, c’est à nuancer car nous avons rencontré plus d’âmes positives que négatives mais, très souvent, certains discours ne sont pas très productifs. Il faut se méfier d’où vient le conseil. C’est toujours facile de dire « attention, ne saute pas » quand on est tranquillement assis dans son canapé.

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Retrouvez les services d’organisation d’événements Mimesis Events ici !
Merci beaucoup Aurélie et Nadège !
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1 Comment

  • Marjolaine

    Bonsoir, bonsoir !
    Quel plaisir de lire cette super interview ! Merci Anouk pour la découverte !
    Aurélie et Nadège, merci de partager votre expérience, votre passion et votre dynamisme ! Ça fait du bien, vraiment ! Je vous souhaite tout plein de belles choses et de beaux projets pour la suite !
    Et longue vie à Mimesis Events !

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