Découvrez l'histoire de Laurence , la créatrice de De la suite dans les ID sur le blog⎟ Talented Girls, conseils business et ondes positives pour les femmes entrepreneures ! www.talentedgirls.fr

Laurence de la suite dans les ID nous raconte son histoire !

Le lendemain de la création du site Talented Girls, je recevais mon premier message: un mail ultra enjoué de Laurence, la créatrice des Mompreneurs belges et de De la suite dans les ID qui tenait à faire participer la Belgique à cette aventure ! Fan de la première heure, elle n’a pas attendu pour me montrer son soutien actif pour les rencontres entre entrepreneures, le coaching et le partage d’expérience. Je suis très heureuse d’inaugurer la catégorie « partage » avec son histoire très inspirante ! Merci beaucoup Laurence !

Découvrez l'histoire de Laurence , la créatrice de De la suite dans les ID sur le blog⎟ Talented Girls, conseils business et ondes positives pour les femmes entrepreneures ! www.talentedgirls.frParlez-nous de vous, quel est votre cursus, votre parcours jusqu’à Mompreneurs et De la suite dans les ID ?

Motivée (le mot est peut-être mal choisi) par mes parents à avoir un « bon diplôme », j’ai obtenu un master dans une école de commerce, l’ICHEC (en Belgique). J’y ai aussi rencontré mon mari c’était il y a 20 ans (j’en ai 42 maintenant)!
Après mes études, j’ai travaillé 12 ans dans le marketing international et la communication pour une société pharmaceutique belge.
Sans grande conviction sauf une: il y aura un « après », il y aura un jour « autre chose ». Avec le recul, je pense que c’étaient les premiers signes de l’entrepreneuriat!

J’ai toujours eu pas mal de petits projets d’activité avec des copines. En 2007, j’ai fait un premier saut en me lançant en tant qu’indépendante à titre complémentaire. J’ai créé « Une souris dans l’Herbe » (créations décoratives pour enfants).

Lorsque je n’ai plus travaillé comme salariée, j’ai d’abord voulu lancer plus sérieusement cette activité mais j’ai vite fait deux constats :

  • Je me sentais seule dans mon atelier: pour y remédier, j’ai créé un groupe de discussion sur Facebook… quelques mois plus tard, ce groupe est devenu l’association belge des Mompreneurs .
  • Ce qui me plaisait surtout dans cette activité, c’était communiquer autour du projet, pas coudre ou créer. Alors, j’ai cédé l’activité à une vraie créatrice pour revenir à mes premières amours : la communication et l’écriture avec de la suite dans les ID

Quand et pourquoi avez-vous décidé de vous lancer dans l’entrepreneuriat ?

Une importante restructuration a eu raison de mon emploi. Je pense que le déclic s’est fait à ce moment-là mais je n’avais pas de projet précis. Je ne me suis pas battue pour mon job. J’aurais pu, sans doute, mais j’ai vu cela comme une opportunité. Je ne savais pas vers quoi j’allais me diriger mais je voulais devenir « indépendante ».

Le plus important pour moi dans cette démarche était de pouvoir disposer de mon temps comme je le voulais. Bosser jusqu’à pas d’heure quand c’est nécessaire et tout arrêter pour m’occuper de ma famille quand je le veux. C’est la seule raison… ma liberté. Je n’ai jamais eu de difficulté avec l’autorité d’un patron ou avec mes collègues. Mais je me sentais enfermée, comme en prison. Pour cette liberté, j’étais prête à gagner moins bien ma vie.

Comment furent vos débuts ?

Étranges et pas vraiment réalistes car j’étais encore payée par mon entreprise (mon indemnité de départ) et je n’avais pas de projet précis, juste une envie d’entreprendre.

Il m’a fallu du temps pour trouver ma voie et prendre ma place en tant qu’entrepreneure. Je pense que c’est une spécialité typiquement féminine que de manquer d’assurance et se trouver des excuses pour éviter de se lancer vraiment. Ce fut mon cas aussi.

Qu’est-ce qui est/a été le plus difficile pour vous dans ce métier ? Comment arrivez-vous à surmonter ces difficultés ?

Surmonter les moments de doutes et rester motivée. Travailler énormément pour gagner beaucoup moins (dans mon cas). Mais chaque fois que cela m’arrive, un événement (un nouveau client, un mail d’encouragement) vient me remettre le moral au beau fixe. Et puis c’est plus fort que moi maintenant, j’ai goûté à l’entrepreneuriat et j’y tiens.

L’autre difficulté pour moi est de me faire connaître pour mon activité entrepreneuriale et pas uniquement pour mon implication dans la création du réseau Mompreneurs en Belgique. Le réseau a eu une bonne couverture presse mais rares sont les fois où les journalistes se sont interrogés sur mon vrai métier. Pour moi, se « vendre »… ce n’est pas simple. Je préfère le faire pour les autres. Je « vends » sans doute mieux les Mompreneurs que moi-même.

Avez-vous une anecdote à nous faire partager ?

C’est la création des Mompreneurs en Belgique qui a fondamentalement changé ma carrière. Et je trouve que c’est incroyable car je n’avais rien planifié du tout. J’ai ouvert un groupe privé sur Facebook un matin de mars 2011 pour discuter entre « mamans qui entreprennent » et sans aucune autre idée derrière la tête. Portée par l’enthousiasme des membres, ce groupe a évolué très vite vers ce qu’il est aujourd’hui.

Alors que je n’étais moi-même pas encore très ancrée dans mon propre projet, je me retrouvais à mettre les autres en avant, baignée dans l’entrepreneuriat tout le temps! Depuis… je me dis que le hasard est un concept très particulier… Existe-t-il vraiment d’ailleurs ?

Comment parvenez-vous à gérer votre temps entre votre famille/vie privée et vie professionnelle ? Des astuces à partager avec nos lectrices ?

C’est marrant parce que c’est précisément ce que je recherchais en devenant entrepreneure : ma liberté pour plus d’équilibre vie privée – vie professionnelle.
Avec le recul, je me rends compte que cet équilibre est fragile et qu’il faut y travailler sans cesse. Clairement j’ai encore des efforts à faire sur la gestion du temps. C’est quelque chose qui s’apprend et qui s’entretient. Au début d’une activité, on a mille choses à faire et une motivation sans limite.
Attention danger … il faut garder du temps pour soi, pour sa famille et ses amis !

Mes astuces (ou plutôt mes bonnes résolutions 2014):

  • Passer moins de temps sur les réseaux sociaux – se discipliner à se déconnecter pour ne pas s’y perdre!
  • Penser à déconnecter vraiment en prévoyant des activités en famille à l’extérieur de la maison.
  • Prévoir minimum un déjeuner ou café par semaine avec une copine.

Autre astuce : Mes enfants font beaucoup de sport et j’ai réussi à en faire un moment de détente pour moi. Je reste sur place et j’y vois d’autres mamans-amies. Cela permet de faire un break et de ne pas être uniquement « maman-taxi ». C’est important de « voler » des moments avec ses enfants, son mari et les personnes qu’on aime. Lorsqu’on entreprend, on peut très vite se perdre dans le travail. J’ai failli m’y perdre moi-même.

Comment c’est une journée typique, pour vous ?

Dès que les enfants partent à l’école, je commence à travailler. C’est incroyable mais, certains jours, je ne bouge pas de mon bureau de toute la journée. C’est quelque chose que je n’aurais pas imaginé lorsque j’étais salariée. Je travaille chez moi et, contrairement aux idées reçues, je n’en profite pas pour faire mes lessives, papoter au téléphone avec les copines. Je bosse quasi sans pause. Par contre, j’arrête tôt pour aller chercher les enfants à l’école. Et là c’est la course folle entre devoirs et activités sportives qui commence. Le soir, je me remets au travail lorsque les enfants sont couchés. J’ai remplacé la télé par l’ordinateur.

Le plus difficile pour moi est de passer d’un projet à l’autre car je jongle avec 3 activités proches mais néanmoins différentes : mon activité de copywriter + Mompreneurs dont je gère la communication et la coordination + « De la suite dans les ID » mon nouveau blog consacré à la création d’activité au féminin.

Quels conseils pourriez-vous donner à quelqu’un qui veut se lancer ?

Oh des conseils, j’en ai plein ! Les plus importants à mes yeux sont ceux-ci (j’ai dit les plus importants mais ce ne sont pas les plus amusants):

  • Ne vous mentez pas, ne vous laissez pas aveugler par votre enthousiasme. Si vous voulez vous lancer pour vivre de votre activité, il faudra passer par la case « plan d’affaires » et garder les pieds sur terre. Il faut penser plus loin que les premiers mois et envisager un jour de pouvoir vivre de sa passion, voire de pouvoir faire quelques économies. Parfois, cela demandera d’abandonner un projet ou de le transformer pour qu’il soit plus rentable.
  • Un autre conseil c’est de se faire conseiller et / ou accompagner dans la démarche d’entreprendre.
  • Enfin ne restez pas seule dans votre coin : rencontrez d’autres entrepreneures, participez aux activités des réseaux d’entrepreneures. C’est super important pour ne pas être isolée. Et puis on a toujours plein de choses à apprendre des autres et les femmes sont des grandes spécialistes du partage.

 

C’est pour cela que cette idée des rencontres des Talented Girls est vraiment belle. Ce n’est pas toujours simple de se faire une place dans les réunions, d’aller vers les autres qui semblent se connaître. Ces rencontres à 4, c’est une assurance de partager des expériences, des conseils et de passer un bon moment entre filles qui partagent les mêmes rêves.

Retrouvez Laurence sur son site De la suite dans les ID
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