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Clara de Rue Quincampoix nous raconte son histoire !

Aujourd’hui, découvrons le fabuleux destin de Clara et sa Rue Quincampoix ! Cette maman a décidé de quitter son emploi de juriste pour revenir à son amour de toujours : l’écriture. C’est avec une magnifique plume qu’elle nous conte son parcours et qu’elle nous transmet son amour immuable pour son nouveau métier. Une histoire qui transporte et inspire, et surtout donne le sourire !  Merci pour ce beau partage Clara !

Découvrez l'histoire de Clara Walter, la créatrice de Rue Quincampoix sur le blog⎟Talented Girls, conseils business et ondes positives pour les femmes entrepreneures !

Bonjour Clara, parle-nous un peu de toi !

Je m’appelle Clara. J’ai 35 ans. Lyonnaise d’origine, j’habite aujourd’hui à deux pas de Paris.

J’ai étudié le droit entre Lyon et Strasbourg. Je me suis spécialisée en droit de la propriété industrielle. J’ai exercé en tant que juriste en droit des marques durant dix ans au sein de cabinets juridiques et de grands groupes.

Parallèlement à ce parcours juridique, j’écris depuis toujours. Dans ma plus tendre jeunesse, je tiens des carnets de voyage et un journal d’actualités (élaboré tous les dimanches avec mon amie d’enfance Élodie). Adolescente, je fais un stage au Progrès, le quotidien lyonnais, pour lequel je rédige des articles. Le 21 février 1995, j’assiste au Journal de Jean-Pierre Pernaut. Je suis assise sur le plateau de la météo. C’est un moment délicieux !

Je veux être journaliste. Mon parcours n’est, toutefois, pas tracé. La vie en décide autrement. Je fais un détour dans le domaine juridique où je rédige beaucoup… de consultations juridiques.

À la naissance de ma fille, je reprends la plume ou plutôt le clavier. Je crée en septembre 2012 le blog Mon éléphant à pois, dans lequel je partage mes bons plans à prix doux pour les enfants, mais pas que. Vous pouvez y retrouver la nostalgie de mon enfance dans les années 80, du vintage, des portraits de mamans créatives et entrepreneures et bien d’autres choses. Ce blog est ma bulle d’air, ma cour de récréation. Aujourd’hui, c’est également ma vitrine professionnelle.

Je me suis prise au jeu de la rédaction Web. Je suis devenue accro aux réseaux sociaux et à la blogosphère. J’ai suivi une formation en rédaction Web et en référencement naturel.

C’est ainsi que je suis devenue rédactrice Web et Community Manager freelance.

Quand et pourquoi avez-vous décidé de vous lancer dans l’entrepreneuriat ? Comment furent vos débuts ?

Le lancement de Rue Quincampoix, mon activité de rédactrice et de Community Manager freelance, est le fruit direct de mon blog dédié aux enfants. À 34 ans, j’ai décidé qu’il était temps de vivre de mes passions : l’écriture, Internet, les marques, les réseaux sociaux et la communication digitale

J’ai toujours souhaité être autonome. Organiser mon travail seule me convient pleinement et m’épanouit.

Je suis entrepreneure au sein d’une Coopérative d’Activités et d’Emploi parisienne qui m’épaule à titre individuel (je suis suivie par une conseillère qui m’est propre) et de manière collective par le biais de formations bénéfiques pour la création d’entreprise.

À mes débuts, j’oscillais entre des phases d’euphorie et de prise de conscience. Avoir travaillé durant dix ans en contact direct avec des clients et être accompagnée par une Coopérative d’Activités et d’Emploi (et auparavant par une couveuse d’entreprises) m’aident beaucoup dans le développement de ma structure. L’arrivée de chaque nouveau client est une fête.

 Vis-tu actuellement de ton entreprise ?

Le lancement de mon activité date de juillet 2014. C’est récent. Cependant, les choses bougent beaucoup pour Rue Quincampoix en ce moment. J’ai des clients récurrents et des projets « dans les tuyaux ». Je peux donc compter dorénavant sur un « micro salaire ».

Qu’est-ce qui est le plus difficile pour toi dans ce métier ? Comment arrives-tu à surmonter ces difficultés ?

Ce qui est le plus difficile pour moi dans ce métier est la prospection quotidienne. Je ne suis pas une commerciale. C’est un métier à part entière, qui s’apprend. Ma Coopérative d’Activités et d’Emploi m’aide sur ce point. J’ai progressé en la matière ces derniers mois. J’essaye de dépasser mes limites et de ne pas avoir peur de prospecter.

Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier ?

Dans mon métier, j’apprécie pleinement ma liberté : le fait de pouvoir m’organiser comme je l’entends et de travailler « à ma façon ».

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As-tu une anecdote à nous faire partager ?

Je partage volontiers cette anecdote, car j’en ris encore. Elle prouve qu’être freelance, c’est tous les jours, même quand on est malade.

L’hiver 2014, je me suis présentée à un rendez-vous important avec une belle grippe. Je n’entendais plus que d’une oreille et j’avais de la fièvre. Je me suis placée de telle sorte que mon oreille « valide » soit la plus proche de mon client. J’ai fait preuve d’une surconcentration pendant près de deux heures. Le rendez-vous s’est bien passé. À la fin, je lui ai avoué que je ne l’entendais que d’une oreille. En rentrant, je suis allée me coucher, épuisée. Au réveil, il me demandait un devis et deux jours plus tard, je commençais une belle collaboration. Je ne regrette pas un instant d’être allée à cette entrevue malade. Je me suis levée par passion.

Comment parviens-tu à gérer ton temps entre ta famille/vie privée et vie professionnelle ? Des astuces à partager avec nos lectrices ?

Concilier vie professionnelle et vie de famille est un aspect délicat. Je surmonte aujourd’hui cette difficulté grâce à une organisation au millimètre près. Je cumule différents modes de gardes pour mes deux enfants. J’ai de la chance d’avoir des petits qui s’adaptent facilement et qui aiment la vie en société.

Mon astuce pour m’organiser au mieux : je ne quitte jamais l’agenda « Mon petit organisateur de vie », créé par Com. 16. Chaque journée contient deux colonnes, l’une dédiée au « personnel », l’autre au « professionnel » et un encadré sous forme de to-do list. Je suis accro à mon agenda papier. En plus, il est beau !

Comment c’est une journée typique, pour toi ?

Les journées typiques pour moi n’existent pas. C’est ce que j’aime. J’ai souvent des surprises dans ma boîte mail et des appels qui bousculent positivement mes journées !

Je vais tout de même vous faire part du déroulement de ma journée :

J’allume mon téléphone à 7 h pour vérifier mes mails. Après le départ de mes enfants pour l’école et la garderie, je m’installe devant mon ordinateur avec mon thé ou ma tisane. J’ouvre ma playlist sur Deezer. J’aime travailler en musique. Cela m’inspire. Certains travaux demandent toutefois un silence complet.

Je m’occupe d’abord des urgences et des demandes de propositions commerciales. Je suis tellement concentrée que je m’aperçois bien souvent à 15 h que je n’ai toujours pas mangé. Je stoppe tout à 17 h pour aller chercher mes enfants. Je reprends mon activité après 21 h. Je fais tout de même en sorte de m’accorder plusieurs soirées dans la semaine pour me reposer et me ressourcer. Il est aussi important de bien dormir pour pouvoir développer son imagination le lendemain.

J’exerce une veille quotidienne sur Twitter quant aux missions proposées aux freelances.

Je consacre un moment à mon blog et aux réseaux sociaux liés. Je réponds aux nombreux mails reçus (relations presse, partenaires, lectrices…). Je viens de créer un nouveau blog pour Rue Quincampoix. Malheureusement, les journées ne sont pas extensibles et je manque de temps pour m’en occuper.

Je me déplace aussi pour rencontrer mes clients.

Selon les demandes et mes travaux, mes journées sont atypiques !

Quelles sont les 3 ressources (sites, applis, livres) qui ont changé ta vie d’entrepreneure ?

Deux blogs ont fondamentalement changé ma vie d’entrepreneure : FreelanceBoost, un blog contenant des conseils pour les entrepreneurs et Nomad’s heart : le blog de freelance de l’adorable Anissa.

Le livre « Bien rédiger pour le Web » d’Isabelle Canivet-Bourgaux est un bon outil pour mon travail.

Si tu l’avais su plus tôt, quelle erreur aurais-tu préféré éviter ?

Si je l’avais su, je ne me serai pas tout de suite lancée dans l’impression de flyers. Ils ne sont pas vraiment adaptés à mon activité. Une plaquette est plus pertinente dans mon domaine. Je pense qu’il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs et prendre le temps de voir où vous mènent votre activité et les prestations que vous allez pouvoir développer sur une année ou deux.

Quels conseils pourrais-tu donner à quelqu’un qui veut se lancer ? 

Vous souhaitez vous lancer en tant qu’entrepreneure. Je vous conseille de faire le grand saut avec bonheur, tout en étant bien accompagnée. Être soutenue par ses proches et des professionnels de la création d’entreprise est fondamental, car il y a des grands hauts et des grands bas !

Rejoindre un réseau, ne pas rester dans sa bulle est aussi important pour le bien-être, que pour la prospection. Grâce à ma couveuse d’entreprises, j’ai rencontré de nouvelles amies et j’ai eu mes premiers clients. Que demander de plus ?

À toutes celles qui désirent se lancer, je vous souhaite une belle réussite. C’est une expérience sans précèdent à vivre pleinement.

 

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Retrouvez les services en rédaction web de Rue Quincampoix ici !
Merci beaucoup Clara !

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