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Astrid de Estampapier nous raconte son histoire !

interview astrid créatrice origami estampapier pour talented girls entrepreneures féminin

Astrid, la créatrice d’Estampapier, me fait rêver avec ses jolies grues en papier. Cette maman de 4 enfants, n’a pas hésité, dès son plus jeune âge, à écouter son talent et sa passion pour l’art. Après des expériences dans la publicité qui ne lui plaisaient pas trop, elle a entamé une quête d’elle-même et a fini par tomber amoureuse du Japon et de sa culture. Guidée par sa passion pour les beaux papiers japonais, elle a appris toute seule l’art de l’origami et en a fait son métier. J’ai adoré me plonger dans l’univers enchanteur d’Astrid. Sa patience et son amour pour son métier mais aussi pour les siens se ressent à travers ses mots. Elle nous apprend que l’on peut faire ce que l’on aime tout en passant du temps avec sa famille (même nombreuse !). Merci beaucoup pour ce partage Astrid !

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Bonjour Astrid parle-nous de toi : quel est ton cursus, ton parcours ?

Après avoir quitté le cursus scolaire juste avant le bac je me suis dirigée vers une école d’Art Graphique et de Publicité à Tours et à Nantes. Je n’étais absolument pas scolaire et j’ai pris la décision (soutenue par mes parents) de prendre la direction d’études spécialisées d’art plus tôt. J’avais un don artistique reçu de ma mère qui elle-même avait fait des études de styliste. Je n’ai jamais autant travaillé que pendant ces quatre années. 

En sortant de mon école j’ai fait quelques stages dans le milieu publicitaire, mais je ne trouvais pas ce que je cherchais. C’est là que j’ai décidé de tout quitter et je suis partie vivre à l’étranger pendant quatre ans, à Londres puis à Rome.

En revenant en France j’ai repris mon carton à dessin, mes pinceaux et crayons et suis partie à la conquête du monde de l’illustration.

Quand et pourquoi as-tu décidé de te lancer dans l’entrepreneuriat ?

À mon mariage, j’ai quitté Paris et pour pouvoir m’occuper de mes enfants. J’ai parallèlement repris mes pinceaux et touché à la peinture sur tissu. Un jour, l’un de mes enfants, qui avait 18 mois, a renversé un pot de peinture blanche sur une nappe commandée pour un cadeau de mariage. J’ai compris qu’il fallait faire un choix et que je ne pouvais plus mener les deux de front. J’ai donc rangé ma peinture.

Quelques années plus tard, j’ai fait la connaissance de Ryoko, fraîchement arrivée du Japon. Puis j’ai découvert la communauté japonaise de ma ville. C’est dans cette communauté qu’est née une amitié très forte, notamment grâce à une amie, japonaise par sa mère et française par son père. Estampapier est né de cette rencontre. 

En fréquentant ces amies japonaises, j’ai compris combien leur culture m’attirait, avec sa délicatesse, sa finesse et le sens de la beauté poussé jusqu’à l’extrême. J’ai découvert l’origami grâce à Ryoko qui m’a initiée.

C’est d’abord pour le plaisir des enfants, puis pour le mien, que je me suis lancée, avec la satisfaction de partager ce qui allait devenir ma passion. J’ai commencé à offrir mes premières guirlandes de grues autour de moi et c’est ainsi que je me suis lancée.

Comment furent tes débuts avec Estampapier ?

J’ai commencé en autodidacte, car les japonais n’utilisent pas les origamis comme objet de décoration. J’ai donc appris seule. J’ai commencé très simplement par des guirlandes et parce que je suis curieuse et que je souhaite me démarquer, les idées sont venues d’elles-même. Mon mari a été et est toujours de très bon conseil. Il a un œil d’artiste et je sais que je peux toujours compter sur son avis… et celui de mes enfants !

Vis-tu de ton entreprise ?

Si je devais espérer vivre de mon entreprise, ma famille serait morte de faim depuis longtemps! J’ai la chance d’avoir un mari qui travaille, ce qui m’évite tout stress pour boucler les fins de mois. Ce que je gagne nous permet quelques extras.

Qu’est-ce qui est le plus difficile pour toi dans ce métier ? Comment arrives-tu à surmonter ces difficultés ?

Quand il a fallu ouvrir un blog, moi qui n’avais aucune notion informatique, j’ai eu de grands moments de solitudes et des nuits blanches pour trouver les réponses à mes questions. J’ai tâtonné, pesté, grogné et parfois hurlé de rage pour ensuite crier de joie d’avoir trouvé la solution.

J’ai été soutenue par Ophélie et un autre ami spécialiste qui a partagé mes premiers pas dans le monde des réseaux sociaux. Des moments épiques, parsemés de fous-rires.

J’ai quand même ouvert un premier blog pour ensuite déménager chez WordPress sans aucun regret. J’ai encore des lacunes mais quand je vois le chemin parcouru en quelques mois, les progrès sont incontestables. J’ai beaucoup de plaisir à écrire des articles très régulièrement sur mon blog. 

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Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier ?

Il y a tellement de choses que j’aime dans mon métier, ce serait difficile de faire un choix. La création bien sûr, exploiter les nouvelles idées. Travailler avec du papier magnifique et surtout le plaisir de plier, transformer et donner vie au papier washi, qui vient du Japon.

Grâce à des ateliers d’initiation que j’anime, c’est aussi l’occasion de partager ce bonheur en faisant découvrir la beauté du papier et des origamis. C’est aussi cela qui donne tout son sens à Estampapier.

As-tu une anecdote à partager avec nous ?

Pas plus tard que cet été, j’ai fait une énorme bourde informatique, qui a fait disparaître mon blog et surtout qui a planté tout le réseau d’un ami informaticien qui logeait gracieusement mon blog. Le nombre et le poids des photos étaient tels (plus de 3Mo/photo) que mon blog en a eu une indigestion et a disparu. Je m’en suis aperçu la veille de mon départ en vacances et c’est dans mes petits souliers que j’ai appelé cet ami pour me sauver de cette situation. Je m’applique maintenant à dimensionner chaque photo… Il y en a plus de 1000 sur le blog.

Comment parviens-tu à gérer ton temps entre ta famille/vie privée et vie professionnelle ? Des astuces à partager avec nos lectrices ?

Mes enfants sont encore bien jeunes et ils sont ma priorité. Ils ont la chance d’avoir une maman qui travaille à la maison et c’est à moi de trouver l’équilibre, parfois fragile entre ma vie de famille et ma passion. C’est une chance mais aussi une tentation de ne pas en sortir quand il le faudrait.

Les quatre enfants s’installent souvent sur un coin de table pour colorier, dessiner et me subtiliser du papier pour « faire comme maman ». Ce sont des moments précieux qui me ralentissent dans mon travail, mais qu’importe, il n’y a rien de plus précieux que ces moments avec eux où je vois germer en eux ce bonheur de créer et d’être tout simplement ensemble.

Quand on travaille chez soi, on ne compte plus les heures. Je ne le vis pas comme une contrainte, mais comme un véritable plaisir, car je décide de mon emploi du temps, le temps d’être avec les enfants ou aussi de de profiter des amies. C’est une liberté très très précieuse d’être chef d'(de micro)entreprise!

Comment c’est une journée typique, pour toi ?

Je me lève à 6H45 et je m’occupe de moi pendant que les enfants dorment encore. Il y a souvent une souris qui se lève avant les autres et qui tournicote autour de moi en babillant.

A 7H c’est le compte à rebours jusqu’à 8H30. Le tout début de matinée est consacrée à l’intendance et préparation du déjeuner, je commence à travailler vers 9H30.

Je travaille essentiellement pendant le temps scolaire et surtout le soir. Mes journées sont rythmées par les trajets d’école en voiture, 8 trajets quotidiens, les enfants déjeunent à la maison tous les jours. Mon mari rentre tard, très tard et je profite de ce moment avant qu’il ne rentre pour rejoindre mon atelier.

Nous dînons toujours en tête à tête, même s’il est 22H. C’est un moment précieux que les enfants jalousent et que je ne partagerai pour rien au monde. Je travaille jusque tard le soir et me couche rarement avant minuit, une heure du matin. Les journées sont trop courtes bien sûr.

Quels conseils pourrais-tu donner à quelqu’un qui veut se lancer ?

Avoir de l’audace. Avoir confiance en soi. S’écouter. Oser sortir des sentiers battus et savoir s’entourer.

Retrouvez tous les jolis origamis d’Estampapier par ici ! Merci beaucoup Astrid !

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Claire de Corailindigo nous raconte son histoire !

Interview de Claire de la boutique de créations fait main Corailindigo pour Talented Girls

Claire est une vraie passionnée ! C’est en faisant découvrir ses talents d’illustratrice sur des marchés qu’elle s’est rendue à l’évidence : son travail plaisait, il fallait qu’elle en fasse son métier ! C’est ainsi que Corailindigo est né. Cette touche à tout puise l’inspiration partout et véhicule sa joie et sa passion dans ses créations acidulées et pétillantes. Aujourd’hui, elle nous raconte son parcours et nous encourage à suivre nos passions et à révéler nos talents. Merci pour ce partage Claire !

Interview de Claire de la boutique de créations fait main Corailindigo pour Talented Girls

Bonjour Claire parle-nous de toi : quel est ton cursus, ton parcours ?

Depuis enfant, j’aime dessiner, peindre, imaginer des couleurs sur le papier… c’est une véritable passion ! J’ai suivi des cours aux Beaux-Arts puis une licence d’Arts Plastiques et une école de Graphisme et illustration.

Quand et pourquoi as-tu décidé de te lancer dans l’entrepreneuriat ?

Dès mes diplômes d’écoles en 2011, j’ai voulu créer des accessoires à partir de mes dessins : badges, miroirs de sac… Je les ai vendu sur des marchés et les illustrations ont beaucoup plu ! C’est comme ça que l’aventure Corailindigo a démarré.

Comment furent tes débuts ?

J’étais pleine d’idées pour créer ma toute première collection : un univers floral anglais illustré sur des badges, miroirs de poches et magnets. Cette collection a tout de suite plu ! C’est comme cela que j’ai cherché à prolonger mon travail, en cherchant ensuite des revendeurs. Les premiers : Bouillon de couture en ligne et une boutique de tissus à Angers, La Malle de Clarisse, pour laquelle j’ai créé ma toute première collection exclusive de tirettes, badges, magnets, miroirs sur le thème de la couture !

Qu’est-ce qui est le plus difficile pour toi dans ce métier ? Comment arrives-tu à surmonter ces difficultés ?

Je cherchais surtout à créer des produits variés à partir de mes aquarelles, mais toujours dans le domaine de l’enfant et de la maman : coussins, trousses, sacs goûters etc. Le plus difficile était de trouver les fournisseurs 100% made in France qui pourraient me confectionner ces articles.. A force de chercher, j’ai trouvé !

Depuis le départ, j’ai souhaité que les produits Corailindigo soient 100% français, pour promouvoir le beau savoir-faire textile de notre pays, mais aussi la proximité des échanges avec mes fabricants et bien sûr l’éthique, car la fabrication respecte notre belle planète et les Hommes…

Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier ?

La création des produits lorsque je lance de nouvelles collections : je m’inspire alors de la mode vestimentaire, des saisons et je crée surtout selon mes envies !! J’aime aussi beaucoup les rencontres variées et les échanges entre mes clients et entrepreneurs !

Interview de Claire de la boutique de créations fait main Corailindigo pour Talented Girls

Comment parviens-tu à gérer ton temps entre ta famille/vie privée et vie professionnelle ? Des astuces à partager avec nos lectrices ?

Pour moi, cela a été simple, dès le départ, puisque je ne rêvais que d’une chose, travailler chez moi ! J’ai maintenant un atelier, qui est mon lieu de travail personnel, et je suis les horaires de mon chéri pour commencer le matin et fermer la porte de mon lieu de travail, le soir ! Je crois qu’il faut être passionnée par ce que l’on fait, c’est ce qui caractérise les métiers de la création, mais sans devenir pour autant aliéné par son travail en oubliant sa vie personnelle !

Comment c’est une journée typique, pour toi ?

Mes journées varient beaucoup en fonction du travail qui m’attend : les nouvelles collections de dessins à créer pour les tissus, kits couture..; les réalisations de collections sur mesure pour des marques (en deux mois j’en ai créé 4 : tissus pour un e-shop de mercerie créative, médailles et protège-passeport pour chiens pour différentes marques). Mais aussi, les envois de colis à mes clients professionnels et particuliers… Beaucoup de choses variées qui me plaisent énormément !

Quels conseils pourrais-tu donner à quelqu’un qui veut se lancer ?

Être passionnée, croire en ses projets, et surtout ne pas se décourager car « tout vient à point à qui sait attendre ! » Je dirais que cette phrase caractérise bien mes 3 années de travail !

Retrouvez la boutique Corailindigo par ici ! Merci beaucoup Claire !

 

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Selma de Apolline Point nous raconte son histoire !

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J’ai adoré lire l’interview de Selma, la créatrice de Apolline Point, et je suis sûre que vous aussi ! Cette passionnée de marketing, ancienne enseignante s’est très récemment lancée à 100% dans son aventure entrepreneuriale ! Dans son blog, elle livre de précieux conseils pour aider les âmes créatives à développer leur entreprise. Selma carbure à 100 à l’heure avec son entreprise et ses deux enfants en bas âge, elle est un modèle d’organisation ! Toujours pleine d’idées et d’énergie, cette entrepreneure courageuse m’a enseigné une leçon essentielle : ma principale ressource, c’est moi. Il faut donc se ménager physiquement, moralement et aussi financièrement ! J’ai testé ses géniaux ateliers, ses sessions de conseil sont déjà complètes, je suis ravie de vous présenter le portrait de cette entrepreneure que j’admire beaucoup. Merci beaucoup Selma et plein de belles choses pour ta nouvelle aventure !

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Bonjour Selma parle-nous de toi : quel est ton cursus, ton parcours ?

Je suis née en France, mais j’ai grandi au Maroc. Je suis arrivée à Paris après le bac, en 96, pour étudier la traduction et les affaires internationales à l’ISIT. J’ai complété ce cursus par un MAE à l’IAE de Paris. J’ai adoré le marketing, mais pas les domaines dans lesquels je l’appliquais. J’ai cru que je n’aimais pas la vente, et à cette période où tout changeait dans ma vie, je suis devenue prof des écoles : j’étais en quête profonde de sens, de travail utile… et de sécurité.

L’enseignement m’a beaucoup appris, aussi bien d’un point de vue social que personnel.

Quand et pourquoi as-tu décidé de te lancer dans l’entrepreneuriat ?

J’étouffais dans le système éducatif, et je ne trouvais pas non plus d’offres d’emploi qui me bottaient vraiment : j’ai fini par me dire que je devais chercher ce qui me correspondait. Créer mon propre chemin.

J’ai beaucoup de mal avec les systèmes, les cultures d’entreprise, alors l’Education Nationale… Je me sentais perpétuellement en décalage, trop ceci, pas assez cela. En 2011, j’ai découvert l’entrepreneuriat grâce à la blogosphère US. Je n’avais jamais été dans ce milieu-là, je n’y avais jamais pensé, ça a été un feu d’artifice intérieur !

Au même moment, j’ai participé à une formation pédagogique (c’est obligatoire quand on est enseignant) : j’ai levé le doigt, et j’ai posé une question. On m’a répondu : « Les questions ne sont pas prévues ». Tu te rends compte ?

Alors j’ai décidé de créer apollinepoint.com, un lieu construit + pensé pour échanger : c’est pour ça que je l’ai sous-titré « conversations vers une vie + créative et + indépendante ».

Comment furent tes débuts avec Apolline Point ?

Mes débuts, c’est maintenant. Après 2 tentatives de blogs sans suite il y a 3 ou 4 ans, j’ai commencé à blogguer sérieusement en septembre 2012. J’ai passé ensuite 1 an à construire mon portfolio, et j’ai ouvert ma boutique le 28 février dernier. Pour replacer tout ça dans son contexte, j’ai eu mon 2ème enfant en octobre 2012, donc j’ai un peu tout fait en même temps et j’ai dû apprendre à me ménager !

Je savais que mes lectrices piaffaient d’impatience, et je leur suis très reconnaissante de m’avoir suivie dans mon lancement. Mes ateliers se sont bien vendus, mes créneaux de conseils sont complets, j’ai une liste d’attente, plein de projets en tête. Un bon début 🙂

Qu’est-ce qui est le plus difficile pour toi dans ce métier ? Comment arrives-tu à surmonter ces difficultés ?

Ce n’est pas très politiquement correct, mais le plus dur à gérer pour moi c’est de concilier mes projets avec 2 enfants en bas âge. J’ai lancé mon blog pendant mes dernières semaines de grossesse (la 2ème). J’ai continué avec 4 à 7 réveils par nuits pendant 6 mois, puis un bébé hospitalisé, et mon corps a lâché, j’ai tout arrêté pendant des semaines. Aujourd’hui encore c’est dur, depuis le début de l’automne, je n’ai pas eu de répit avec les microbes infantiles, ce qui implique encore chaque semaine des nuits en pointillées et des journées à les garder avec moi pour les soigner au lieu de travailler. Depuis 6 mois, chaque semaine !

Après l’hôpital l’année dernière, je me suis rendue compte que j’étais dans le déni : je voulais travailler 8 heures par jour, comme si j’avais la possibilité de dormir la nuit (alors que mon bébé de 6 mois se réveillait encore 3-4 fois toutes les nuits). Maintenant, je sais que ma première ressource,  c’est moi, et que je ne vais pas y arriver si je n’accepte pas les difficultés qui vont avec ma vie de famille.

Depuis quelque temps, c’est une révolution pour la nocturne que je suis : je travaille avant que la vie de famille commence, à partir de 4h30/ 5h du matin, et jamais après 16h.

Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier ?

J’aime voir mes lectrices découvrir des problèmes dont elles n’avaient pas conscience, des points de vue, des solutions qu’elles n’imaginaient pas. Le pompon étant de voir mes clientes d’élaborer des stratégies qu’elles n’auraient jamais pensé avoir en elles !

J’aime faire bouger les lignes, provoquer des idées. Redéfinir ce qu’on croit savoir sur la créativité et le commerce. Aider mes clientes à élaborer des stratégies qui correspondent à ce qu’elles ont envie de construire, sans négliger le reste : ça me donne des ailes !

Il y a une citation de Joseph Campbell sur ma carte de visite, elle résume bien cette idée : « Osez, et des portes s’ouvriront là où vous ne saviez même pas qu’il y en avait. »

Et d’un point de vue personnel, j’aime passer ma journée dans le silence et la solitude. Consacrer mon temps essentiellement à écrire et à écouter plutôt que de parler. C’est un luxe que je savoure !

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As-tu une anecdote à partager avec nous ?

Une de mes 1ères clientes s’est rendu compte un jour qu’en fait, on se connaissait déjà sans le savoir ! C’est fou mais voilà : elle est la femme du meilleur ami de la sœur de ma meilleure amie. (Tu me suis ?)

C’est extraordinaire parce que je n’ai pas grandi en France, mais au Maroc, et que ma meilleure amie et sa sœur aussi : on se connaît depuis qu’on a 3 ans. Sachant que depuis, chacune a déménagé un bon nombre de fois, et que nous n’habitons pas dans les mêmes régions depuis des années, c’est déjà extraordinaire d’être encore en contact. Mais là je me rends compte que cette cliente,  je savais qui elle était, j’avais même croisé son mari il y a…15 ans ! Je ne connaissais pas son nom de famille, donc c’est nos amis communs qui, grâce à Facebook, ont appris qu’on travaillait ensemble et nous ont montré qu’en fait, on se connaissait sans le savoir !

La moralité de cette histoire pour moi, c’est que le hasard n’existe pas…et c’est quelque chose que j’essaie de bien garder en tête, dans les bonnes expériences, comme dans les mauvaises, pour mettre le doigt sur ce que la situation cherche à m’apprendre.

Comment parviens-tu à gérer ton temps entre ta famille/vie privée et vie professionnelle ? Des astuces à partager avec nos lectrices ?

Comme je te disais, maintenant je pars du principe que la journée ne va pas se dérouler comme prévu, donc je travaille avant les contre-temps, et l’essentiel est fait avant que la journée ne commence.

Je ne travaille pas quand mes enfants sont à la maison et réveillés : le samedi leur est entièrement consacré. Je travaille un peu le dimanche, avant qu’ils ne se réveillent : ça me permet d’être disponible et détendue tout le reste de la journée!

Plus que des astuces, j’ai conçu 4 ateliers pour définir et atteindre ses objectifs créatifs sans négliger le reste. Plutôt que de dire ce qu’il faut faire, je guide avec un système de questions et d’outils, pour que chacune construise la solution qui lui correspond : ces ateliers permettent de repartir sur de bonnes bases et de passer méthodiquement du brouillard à la feuille de route.

Voici tout de même 4 conseils 😉

1. Fais régulièrement le point : on prend trop rarement le temps d’appuyer sur la touche « pause ». C’est pourtant dans ces moments-là qu’on gagne du temps.

2. Définis ce que tu veux exactement : dans le tourbillon quotidien, c’est difficile de garder le cap, de faire des choix. Elaborer ses propres « filtres décisionnels » permet d’avancer avec plus de sérénité. Et ne crains pas de te tromper : tu te tromperas comme tout le monde, c’est comme ça que tu apprendras.

3. Vois loin : l’avenir est la conséquence de la somme de mini-actions + choix au quotidien. Voir loin, construire son tableau idéal permet d’avancer pas à pas vers ce qu’on désire vraiment – au lieu de construire une entreprise qui ne nous épanouit pas!

4. Décide d’arrêter de râler : j’aurais peut-être dû le mettre en premier ! Râler porte la poisse, et même si c’est difficile de s’en passer, ça change la vie quand on y arrive. Le meilleur outil : la méditation ! J’en parle dans les ateliers, et Julie Lemaire de Maman Zen a mis au point 2 méditations guidées s’inspirant de mon travail pour aider les entrepreneuses à décompresser + y voir plus clair (ces méditations sont offertes à l’achat des ateliers).

Comment c’est une journée typique, pour toi ?

5h-7h : Je travaille. Mes articles sont essentiellement créés sur ce créneau-là. Je prépare également les mails que j’ai à envoyer dans la journée, ça me fait gagner un temps fou. Ma moitié part vers 6h.

7h-7h15 : Je me prépare.

7h15 à 8h : Je prépare le petit déjeuner, je réveille les enfants, je les habille, on déjeune ensemble. A 8h, on y va!

8h15 : Je dépose le petit chez sa nounou, le grand à l’école à 8h20.

8h35 : Je suis de retour chez moi. Je m’accorde un créneau de méditation de 20 min, et je range tout ce qui traine, je ne peux pas travailler dans le bazar laissé par les petits le matin.

9h-midi : Je travaille avec mes clientes (via Skype), puis sur mes projets, et mon blog.

12-13h : J’ai une heure de pause pour déjeuner, m’occuper du linge, de la cuisine pour le soir.

13h-16h : Je me remets au travail, sachant j’essaie de garder ce qui requiert le moins de concentration pour l’après-midi.

A 16h20 : Je pars chercher le grand à l’école, faire des courses puis chercher le petit.

18h – 20h : Selon les jours, mon cher et tendre rentre à 18h, 19h ou 20h…donc ça dépend, mais en gros c’est cuisine, bain n°1, bain n°2, jeux, repas n°1, repas n°2. Normalement pour 20h30, les 2 dorment. C’est l’heure de la vaisselle à ranger, du linge à plier, des taches à détacher, petites voitures à récupérer sous le canapé etc. Vers 21h, on lit, ou on regarde un film. A 22h, j’éteins. Je sais qu’il me faut ces 7 heures de sommeil.

Quels conseils pourrais-tu donner à quelqu’un qui veut se lancer ?

Tu sais que justement j’ai publié récemment un article avec les 26 meilleurs conseils pour créatives?

Je vais t’en donner 5 aujourd’hui. Alors, si tu veux te lancer :

1. N’attends pas le moment idéal, il n’existe pas. ça fait cliché, mais c’est vraiment le cas : la vie c’est maintenant !

2. Prends-toi au sérieux dès le début, personne ne le fera à ta place.

3. Fais-toi accompagner dans ton projet. Tu n’es pas censée tout faire seule !

4. Sois réaliste sur tes limites et tiens en compte, ça ne sert à rien de lutter, j’ai testé pour toi !

5. Englobe tout : ne construis pas ton projet indépendamment de ta vie privée. Le but ultime est d’être heureux et d’aider les autres à s’épanouir n’est-ce pas?

Retrouvez tous les conseils et ateliers Apolline Point par ici ! Merci beaucoup Selma !

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