Elisabeth de Mieux Être au Travail nous raconte son histoire !

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Quelle interview inspirante vous vous apprêtez à lire ! Elisabeth est une ancienne commerciale dans le secteur financier. L’opportunité de quitter son travail pour suivre son mari au Vietnam a été le déclencheur de bien des révélations ! La plus importante : la découverte de la méditation. Elle a su en faire un précieux atout pour braver ses peurs et construire un projet qui lui ressemblait vraiment. Désormais, elle enseigne ses pratiques et n’a plus peur d’investir dans sa réussite. Une interview pleine de bonnes ondes et de bonnes astuces pour vivre la vie dont vous rêvez avec sérénité.  Merci pour ce beau partage Elisabeth !

Bonjour Elisabeth, parle-nous un peu de toi !

Jusqu’en 2011, mon cursus et mon parcours professionnel étaient des plus classiques : Bac scientifique, classe préparatoire puis Ecole Supérieur de Commerce.

En 1994, mon diplôme en poche, j’ai démarré ma carrière en tant que commerciale dans une société financière. Puis en 2000, j’ai intégré BNP Paribas, en région parisienne. Pendant plusieurs années, j’ai animé un portefeuille composé de TPE, principalement spécialisées dans les nouvelles technologies.

Le changement est intervenu en 2011 quand j’ai opté pour un congé sans solde, pour suivre mon mari à Ho Chi Minh, au Vietnam : un vrai bouleversement !

La première année a été difficile : climat tropical, choc culturel, pays en voie de développement (nombreuses coupures d’électricité, pannes d’internet), bruit permanent (chiens qui aboient la nuit, klaxons, travaux 7/7 y compris la nuit…).

Mais voilà, je disposais aussi d’une richesse incroyable : le temps ! Après plusieurs années à courir entre le travail, les enfants, la maison, je pouvais m’accorder le luxe d’un vrai break : pour me poser, pour réfléchir à mes besoins, à mes envies, au sens que je voulais donner à ma vie.

Car j’avais pris conscience que mon ex poste me plaisait mais plus les conditions dans lesquelles je l’exerçais (diktat de l’immédiateté, du « Tout est urgent », nombre incessant d’appels, d’emails à traiter, pression de la hiérarchie, des clients…).

L’occasion m’était ainsi donnée de réfléchir à comment organiser mon avenir professionnel, de façon plus sereine.

Quand et pourquoi as-tu décidé de te lancer dans l’entrepreneuriat ? Comment furent tes débuts ?

En 2011, pour la 1ère fois, j’ai entendu parler de la méditation de pleine conscience (Mindfulness en anglais).

Petit à petit, l’idée a fait son chemin, notamment à la lecture, en 2012, du superbe livre/CD de Christophe André : « Méditer jour après jour »: cet ouvrage a été pour moi, année de mes 40 ans…, une vraie révélation.

Pour vraiment progresser et ressentir tous les bienfaits de la méditation, j’ai alors décidé de suivre des cours *.

Très vite, j’ai ressenti le besoin de partager ma pratique. Cela faisait écho avec mon envie, depuis quelques années, d’enseigner. C’est ainsi que j’ai suivi une formation pour « enseigner la méditation de pleine conscience » (MPC).

Six mois plus tard, 5 copines m’ont demandé de les initier via un « atelier test ».

Le feedback de chacune a été très positif et m’a confortée dans l’idée de poursuivre sur cette voie.

Pour autant, je sentais en moi de nombreux freins et peurs : peur de sortir de ma zone de confort en quittant le statut de salariée, peur de ne pas y arriver, de ne pas être crédible, peur de la partie administrative (immatriculation, charges…).

Voilà pourquoi j’ai décidé de m’inscrire à une journée coaching **en juillet 2014. Objectif : oser se lancer !

Bingo ! Le déclic est venu : en septembre, j’ai créé ma page facebook pro. Puis j’ai enchainé avec une formation de 2 mois, via le génial site « Mes Bonnes Copines » : « Oser faire de son projet un business rentable. »

Depuis, plusieurs ateliers se sont succédé avec des retours toujours aussi enthousiastes.

Et j’ai lancé mon site Mieux Être au Travail le 2 mars.

Mon objectif : accompagner les femmes qui travaillent à gérer leur stress, à concilier vie pri/vie pro, à développer des relations plus harmonieuses…

Par une approche concrète et pragmatique, loin des idées préconçues, selon lesquelles pour méditer, il faudrait être assis en tailleur, faire le vide dans sa tête, entouré d’encens et de bougies.

 Vis-tu actuellement de ton entreprise ?

Non.

En revanche, depuis octobre, j’ai animé une dizaine d’ateliers payants. J’ai par ailleurs accompagné 2 femmes sur un programme individuel de 8 semaines. Ce qui m’a permis, après 6 mois de lancement, un retour sur investissement (coaching, formation, webmaster, branding/logo)

Nous quittons le Vietnam cet été pour rentrer définitivement sur Paris ; l’occasion de passer à la vitesse supérieure car, comme chacun le sait, les femmes stressées au travail, en France, ne manquent pas.

Qu’est-ce qui est le plus difficile pour toi dans ce métier ? Comment arrives-tu à surmonter ces difficultés ?

La solitude.

Les questionnements : cette petite voix qui, par moments, me titille : «Tu n’as pas choisi la facilité, le bouche à oreille ne va pas durer éternellement, tu vas t’essouffler… »

Pour surmonter ces difficultés :

1- je médite

2- j’appelle une copine qui m’inspire, me motive et me tire vers le haut

3- je débranche tout et je vais faire 1 tour dans un lieu qui m’apaise (parc, forêt)